Citation :
jajaro a écrit :
Je regarde en moi-même et je cherche la porte
Qui mène à moissonner en belle floraison
Qu'importe si je dois traverser des eaux mortes
Je gagnerai demain de nouveaux horizons
Quand je vois qu'il y a des prisons, des verrous
Des grilles, des hauts murs et des fils barbelés
Des talus, des fossés, des haines, des courroux
Des voies en cul-de-sac, des élans muselés
J'ai hâte de trouver la magique évasure
Le rayon lumineux et ses miroitements
De rejoindre l'oiseau qui traverse l'azur
De me ravitailler au bleu du firmament
Quand je vois qu'il y a des plaies sans guérison
Des sentiments brisés, de brumeux paysages
Des coeurs écartelés, des peurs, des trahisons
Des mains crispées tendues et de fuyants visages
J'ai hâte de trouver à l'éclatante brèche
La parole d'amour, le piment du demain
La naissance du jour pointant à l'aube fraîche
La belle perspective à l'orée du chemin
Quand je vois qu'il y a des serments hors d'usage
Des flèches de tout bois, des coups d'épée dans l'eau
Des conflits inhumains, des gravats, des ravages
Des regards égarés et de poignants sanglots
J'ai hâte de trouver l'écho de la chanson
Qui donne du relief au décor et sur l'heure
Coller au diapason, chanter à l'unissons
Pour donner à la vie au moins quelques couleurs...
Je regarde en moi-même et je cherche la porte
Qui mène à moissonner en belle floraison
Qu'importe si je dois traverser des eaux mortes
Je gagnerai demain de nouvelles saisons...
Un regard intérieur mais qui va bien au delà.
Un constat des plus consternants de notre monde qui se délite.
Nous , aussi, nous avons sous les yeux tous ces maux qui pourrissent la société
et , je dirai même, certaines microsociétés.
"Je regarde en moi-même et je cherche la porte
Qui mène à moissonner en belle floraison
Qu'importe si je dois traverser des eaux mortes
Je gagnerai demain de nouvelles saisons..."
Oui heureusement, il y a d'autres portes à ouvrir en soi et ailleurs
où les roses embaument.
Merci Roger pour ce beau poème réaliste .
Bbelle journée
Nat
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Les haillons de l’amour ne se reprisent pas .
Nataraja.
mais je regrette cette absence permanente de virgules qui pourtant s'impose ici. Cela reste mineur mais gâche le plaisir de la lecture.
