Nada’


Ton corps adolescent m’embaume les entrailles,
D’un péché printanier à la senteur de musc.
Qui donc si emporté, si violent et si brusque,
Vient la porte frapper comme cherchant bataille ?

N’est-ce pas la raison travestie en morale,
Déclamant arguments et prétextes vaseux,
Stridulant ses vertus, comme vieille cigale,
Crottant comme cheval, éborgné et boiteux ?

N’est-ce pas nos frayeurs, longtemps accumulées
A l’ombre d’interdits, fourbes et anonymes,
Ou est-ce simplement, l’horrible lâcheté,
D’assumer notre essor, vers de nouvelles cimes ?

Nada, fermons les yeux, oublions le présent,
Voguons libres enfin, vers des terres clémentes,
Quittons ces sociétés, mesquines indigentes,
Créons notre demain, loin devant, loin devant.

Tres belle lecture, invitation à la fuite vers un monde merveilleux qui ne se conjugue à aucun temps, un monde d'espace vaste et heureux que la terre ne peut pas porter, il faudrait la lune aussi...
merci à toi..
kader

Ton poeme m évoque un peu les écrits de Gérard de Nerval et aussi ceux de Rimbaud.
Il y a beaucoup de charme et de richesse dans tes vers.
Bravo !

Nada, fermons les yeux, oublions le présent,
Voguons libres enfin, vers des terres clémentes,
Quittons ces sociétés, mesquines indigentes,
Créons notre demain, loin devant, loin devant.


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rêver au printemps !

superbe !!!
une belle envollée !!!

Un poeme de tres grande qualité qui exprime le besoin, parfois,
de s évader pour fuir la médiocrité du quotidien.
Bravo !