La Femme avec aplomb, peut prétendre à loisir Connaître de l'amour les différents arcanes Puisqu'elle sait comment jouer les pyromanes Pour embraser nos sens d'un véhément désir.
Ses appas sont fauteurs de nos fièvres lubriques Attisant les instincts du séducteur sournois Qui convoite la croupe en flattant le minois, Autant que du poète aux rimes romantiques.
Si par un égotisme assorti de mépris Elle mêle l'aspect de la femme fatale Au verbe pudibond de la vierge vestale C'est dans l'unique but d'asservir nos esprits.
Ténébreuse parfois, mimant l'inaccessible Par ce regard perdu dans d'intimes tracas Elle force l'attrait de ces indélicats Qui paraissent rétifs à son charme infaillible.
Dès qu'on ose aborder le flux de ses amants Elle se dit moderne et récuse l'exemple De la grande vertu des gardiennes du temple, Sans craindre d'altérer ses premiers arguments.
Nous devrions bannir ces faciles maîtresses, En pouvant dédaigner leurs frivoles dehors, Nous, du genre éminent, phallocrate et retors Car l'orgueil nous requiert tombeurs de forteresses.
Dans ce jeu de l'amour bien malin qui saura dire que est le gibier et qui est le chasseur. Court après moi que je t'attrape. Une belle plume. Amitiés. Fil.
-Pampille--- De grâce, pas la victimisation de la femme. La perversion n'a pas de sexe, elle est la nature animale de l'être. Nombreux sont ceux qui la maîtrisent, ne la formulant qu'en phantasmes, heureusement. -Ce texte n'est qu'un constat, vouloir plaire est naturel. La femme (comme l'homme) a ce besoin de charmer, d'attirer. Qui voudrait repousser autrui ? Qui veut paraître pire qu'il n'est ? Si vous avez lu un auteur misogyne, je vous conseille de relire ce poème et de mieux le comprendre en écartant d'entrée tout a priori. Merci pour ce commentaire.