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     souvenir des antilles (8 eme partie)
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Expéditeur Conversation
louveblanche
Envoyé le :  30/4/2007 21:30
Plume de platine
Inscrit le: 25/4/2007
De:
Envois: 3975
souvenir des antilles (8 eme partie)
Le 9 mai 2001
Il est 7 heures, Bruno a bien dormi, moi, pas du tout. Il faut dire que la nuit était très animée dans le port d’UNION.
Nous nous levons pour prendre le petit déjeuner, personnellement, je mange deux tartines de pain et je bois deux verres de coca, je ne déjeune pas en métropole.
Après le petit déjeuner, Pascal et Alain préparent l’annexe afin de changer la clairance car Jacqueline a quitté le bateau.
Bernard profitera du voyage pour poster du courrier. Bruno et moi pour acheter des mangues, vider la poubelle et faire nos courses.
A peine arrivés à terre, Jacqueline vient nous rejoindre.
Pascal, Jacqueline et Bernard discutent ensemble.
Bruno et moi partons vider la poubelle à la déchetterie.
Sur notre route, nous voyons une ferme locale, en allant vers la ville, nous nous arrêtons au marché pour acheter les mangues. 5 dollars caraïbiens, c’est raisonnable.
Un jeune garçon vient près de nous, il porte des vêtements troués et il n’a pas de chaussures. Il n’a pas le temps de nous parler car il se fait chasser par un UNIONNAIS. Nous sommes un peu surpris.
Plus tard, nous apprendrons que c’est un enfant venu de BEQUIA à UNION pour mendier.
A UNION, les habitants détestent les gens de BEQUIA car ils mendient donc ils nuisent à leur économie touristique.
En effet, les Béquais vont vers les touristes pour faire l’aumône, à UNION, ce n’est pas la politique au contraire.
Un peu plus tard, nous croisons ALEX qui nous emmène dans son restaurant et nous montre le coupe - coupe que sa femme a ramené de son magasin pour Bruno.
Même s’il n’a pas d’étui, Bruno est séduit par son coupe-coupe car il est neuf et la lame n’est pas aiguisée, ce sera plus pratique pour prendre l’avion.
Ensuite, il nous emmène dans le magasin de l’une de ses amies pour faire de la monnaie. L’ambiance dans cette île est vraiment chaleureuse. Je profite d’être dans le magasin pour regarder les chapeaux, ils sont très beaux, mais aucun n’est à ma taille. Par contre, je suis séduite par les lambis, je trouve ses coquillages vraiment jolis.
Un autre ami d’ALEX, nous en ramène deux, un gros avec du corail dessus et un petit très rose. Nous lui achetons les deux.
La transaction terminée, nous discutons un peu ensemble, je leur demande pourquoi, il n’y a que le drapeau suisse, allemand et hollandais qui sont représentés
Ils me disent que ce sont leurs modèles politiques, les autres nations en particulier (la France, l’Italie, les Etats-Unis et l’Angleterre) sont trop autoritaires et pas assez libérales, ce ne sont pas des exemples politiques à suivre.
Alex nous raccompagne jusqu’au ponton, en chemin, il nous montre son bateau de pêche, deux personnes sont en train de le réparer et de lui passer un coup de peinture.
Il nous raconte qu’il gagne mieux sa vie ici qu’à BEQUIA.
A BEQUIA, le salaire moyen d’un pêcheur est de 30 dollars caraïbiens par jour, voir moins quelquefois. A UNION le salaire minium d’une personne (équivalent à notre SMIC) est de 50 dollars caraïbiens par jour, payer en dessous c’est interdit.
Au ponton, Jacqueline vient à notre rencontre et discute avec Bruno au sujet de la cuisine. Si Bruno continue de décider de la cuisine, elle part, si non elle reste. Bruno lui dit qu’il agira en fonction de ses directives.
Alain vient nous récupérer. Jacqueline veut encore discuter avec Pascal avant le remonter sur le bateau. En montant dans l’annexe, j’écrase involontairement le pied d’Alain, je ne l’ai pas fait exprès mais je crois que je lui ai fait très mal.
Alain nous dépose sur le bateau.
Bernard lui fait signe de revenir.
Bernard remonte sur le catamaran avec les bagages de Jacqueline.
Alain fait un dernier voyage et cette fois Jacqueline et Pascal rentrent ensemble.
Marie-Claude et Pierrette qui sont restées à bord ont préparé de la macédoine de thon à la mayonnaise.
Une fois tout le monde à bord, nous mettons le cap sur les TOBATO CAYS, nous sommes époustouflés par la beauté des paysages : les palmiers, l’eau turquoise, le soleil.
A peine amarré, nous mettons les masques de plongée pour explorer le fond des mers. A fond de l’eau, le sable est blanc et de nombreux lambis s’y enterrent pour éviter de se faire attraper. L’idée nous est alors venue de les chasser. Au fond de l’eau j’en repère quelques uns, mais ils sont assez profond et j’ai peur de plonger.
Avant le repas, Alain en ramasse trois.
Nous déjeunons puis nous retournons à l’eau.
Jacqueline, Nathalie, Bernard et moi nageons jusqu’à la plage.
Derrière la plage, il y a une colline que nous entreprenons d’escalader deux par deux. Du haut de la colline, nous admirons le paysage.
De ce point de vue, nous trouvons les TOBATO CAYS encore plus beaux, dommage que l’appareil photographique ne soit pas étanche.
Bernard débarque sur la plage avec sa bouée, ses chaussures, son chapeau où se cache un petit sac en plastique contenant de l’argent. Un vrai petit touriste.
Un peu plus loin sur cette plage, il y a une femme qui vend des tee-shirt, des bijoux, des boissons et même de l’herbe à fumer. Elle n’a pas de concurrents sur cette partie de l’île, et sa façon de nous aborder nous fait beaucoup rire.

En fin d’après-midi, au moment de rentrer au bateau, Pascal nous rejoint sur la plage. Comme il est très fatigué par la nage qu’il vient de faire, il s’accroche à la bouée de Bernard pour rentrer. Jacqueline demande à des gens de prendre Pascal à bord de leur annexe pour le ramener à bord du catamaran car il est fatigué et il ne porte pas de palme aux pieds, ce qui rend la nage encore plus difficile, mais il refuse car l’annexe fait beaucoup de remous et risque de dévier la bouée de Bernard.
Quand tout le monde est remonté sur le bateau, je me lave.
Bruno me dit qu ‘il a pêché trois lambis et Alain quatre de plus.
Jacqueline et Bruno cuisent les lambis dans l’eau bouillante, pendant ce temps, Marie-Claude les vides.
Tout allait bien, lorsque soudain, un lambi sort de sa coquille et se glisse sur la main de Jacqueline tel un escargot. Jacqueline est saisie de peur. Du coup, Bruno prend la relève.
Un peu plus tard, nous faisons une pose dans la cuisson des lambis, car il commence à se faire tard et il est temps de penser à préparer le souper.
Nous sortons la marmite contenant les lambis, pour y mettre celle contenant la morue aux cristophines. Une fois chaude, nous mangeons.
Après le repas, Alain, Pierrette, Pascal, Pierrette, Marie-Claude et moi faisons la vaisselle. Dans le ciel, les étoiles forment une très jolie voie lactée, malheureusement, nous n’avons pas d’appareils photographiques assez puissant pour prendre des photos.
La vaisselle terminée, tout l’équipage va se coucher sauf Bruno et moi qui nous remettons à cuire et à vider les lambis.
En vidant le dernier gros lambi, Bruno se brûle le doigt.
Après s’être soigné, il me rejoint dans le trampoline pour regarder les étoiles.
Quand Bruno a terminé de fumer sa dernière cigarette, nous allons nous coucher.

anonyme
Envoyé le :  3/5/2007 23:46
Re: souvenir des antilles (8 eme partie)
ca donne envie d etre la bas cela doit etre tres joli , je vais lire la suite demain lol
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