J’ai 22 ans Michèle, quand j’ai écrit ce texte suite au décès de mon grand père. La maison de mon enfance est vendue, il faut la vider etc

… Ma mère est présente, elle qui était aux abonnés absents
Douze ans qu’elle n’a pas donné de ses nouvelles !
Elle ne me câlinera pas, ne m’embrassera pas,
Elle est venue pour l’héritage.
Elle me posera, juste cette question : « Qu’est-ce qui t’amène ? »
Suis-je,un intrus ou une personne sans importance ?
La tendresse d’une maman, n’existe plus, a-t-elle seulement existé ?
Je ne m’en souviens pas, j’ai perdu les souvenirs de ma petite enfance.
J’ai dû, cependant comme beaucoup d’enfants,
Me jeter dans les jambes de maman, pour m’y réfugier.
Je viens de rencontrer une mère, qui m’a conçu.
Mon âme a été forgée, polie revue et corrigée dans le ventre de ma mère
A l’insu de mon père qui m’avait pourtant donné la sienne.
Car, on a beau se flatter, quand on est un homme, qu’une femme vous appartient,
elle vous joue un sacré tour pendant neuf mois.
Elle vous fabrique, vous mijote un enfant sous le nez et finalement à l’heure H,
Elle vous livre la marchandise, la chair de votre chair complètement méconnaissable.
Une secrète alchimie, la sienne, a dompté, a transformé " le spermatozoïde "
ce point d’interrogation branché sur l’avenir, en un être achevé, définitif.
Depuis ce déménagement, c’est bien, elle, ma mère qui est et restera un point d’interrogation.
Suivront les points de suspension…

Je viens de rajouter du texte, puisque vous avez commenté, le texte du commentaire déposé ci-dessous, qui n’a pas lieu d' être dans partage Oasiens. Un Mystère, qui s’est permis, peu importe, Michèle c’est toi qui a une importance pour nous...
Ta page de vie me touche plus qu’il ne faudrait. Mais ce qui est étonnant c’est que j’écris sur ce sujet depuis quelques semaines. Mon entourage ignore ce que j’écris, je livrerai la nouvelle dans quelques semaines ou pas. J’ai une lectrice qui saura me dire, si, il faut dévoiler ou pas…

Re :v
Bonjour Michèle
Une page de vie que je partage avec toi. Je ne recueillerai pas le soupir, non plus...
C'est dur à porter c'est pourquoi depuis quelques semaines j'écris une nouvelle, sur la mère et l'enfant. Ma mère a 96 ans et m'ignore toujours!!! J'ai à dire. ça fait du bien d'écrire, on allège un poids que l'on porte.
Je t'embrasse, l'amie

Rimer soulage sa peine un bel écrit touchant amitiés douce journée

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Une belle sincérité très pure, comme celle de Michèle.

j'espère que tu nous feras l'honneur de partager ta nouvelle.

Vous êtes deux écorchés vifs qui se rapprochent à la fois en écriture et en art. Tout chez vous deux, transpire d'une sensibilité exacerbée... que je savoure et que j'admire sans restriction.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

Oui Daniel, écrire... une thérapie. Pas facile quand même ce que nous avons vécu.

Bonne journée l'ami. Merci pour tes retours.





Michèle

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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.

Maria, Daniel, Michèle
Cette publication n'a pas lieu d'exister. Pourquoi, un commentaire destiné à Berrichonne se trouve -t-il dans Partage Oasiens ?
Je me sens un peu gêné, car je n'ai plus l'intention de publier depuis plusieurs semaines. Mais voilà, vous avez commenté, ce sont les mots de votre cœur, alors bien sûr, je suis touché.
Merci à vous amis des ondes
Amitié

Je vais donc faire une exception
Je vais bricoler, avec la publication et vous offrir un extrait de la nouvelle: La petite fille du Bout du Monde, ou le Grimoire du bout du monde, je n'ai pas encore choisi. Il me reste quelques pages à écrire, mais mon quotidien est bien difficile, avec l'Ombre qui chemine...
Cette publication qui a pour Re: v, va devenir, "Ma mère, ce point d'interrogation."

Merci Arteaga de te joindre à nous...Je sentais en vous lisant une âme tourmentée, plus exactement un parcours difficile. Cela se sent quand la plume est sincère. Voir mon commentaire sur "Préface- (Recueil: "MON JOURNAL").

Mes chaleureuses pensées.

Michèle

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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.

Arteaga
Que te dire, si ce n'est qu'en rencontrant les autres on se sent moins seul parfois. Écrire nous soulage, alors écrivons et tentons de rendre belle la vie avec les mots, ils ont ce pouvoir.
Parents, enfants seraient une source de mots ? Quel bonheur, je sais qu'ils existent les enfants de l'amour
C'est Michéle qui est importante en ce moment, c'est à elle qu'il faut penser
Amitié à vous lecteurs du partage Oasiens

des questionnements qui n'auront jamais de réponse,c'est une histoire très touchante, comme il en existe tant..............on est bien obligé de vivre avec, avec des pourquoi sans réponse...............

Bonsoir Daniel
Bonsoir Michele

comme c'est une triste histoire celle d'une mère ignorant l'enfant qu'elle a vu naître
une histoire vraie a chair de poule

Il m'est arrivée hier de retrouver une cousine qui est née a 12 jours d'intervalle de moi
qu'on avait placé dans une crèche car la religion n'admettait pas d'avoir un enfant hors mariage
alors toute la famille du coté de mon père avons eu un effet de bombe hier en apprenant
que nous avions une cousine si proche et si loin en même temps qu'on va rencontrer
prochainement quand le covid-19 nous le permettra!

Triste histoire pour cette cousine, toutes les années qu'elle a passé a chercher sa famille
et le jour de l'anniversaire de sa mère biologique elle a retrouvé ses 5 frères et eu nouvelle d'une jeune sœur qui est décédée
il y a quelques années!

Merci pour ce magnifique clin d'Å“il a Michele !




toutes mes pensées vont vers Michele!

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

Merci chère Douceur 3. Plaisir ton ressenti. Je t embrasse fort.

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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.

Oui Mickaëlle. Des années que je vis avec ce manque.. bises.

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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.

merci POUR ce poème

c'est émouvant, une plume confidence...

c'est tellement TRISTE...douloureux
quand un des parents, mère ou père est absent

Ma mère est présente, elle qui était aux abonnés absents
Douze ans qu’elle n’a pas donné de ses nouvelles !

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Dames de poésie, merci pour vos commentaires.
Ce point d'interrogation qu'est ma mère m' a fait découvrir l'écriture trés tôt. A peine 12 ans, et devenir un enfant adulte, guidera ma vie. Je viens de terminer un long écrit, sur la mère et l'enfant abandonné.
Je vais laisser du temps... Les pensées manquent de couleurs et l'Oasis se doit d'être coloré. Bien que la poésie s'habille souvent d'un voile de mélancolie.
Amitié

Bonjour Daniel,

Magnifique partage en hommage à notre amle commune Michèle !



Belle journée !
Toutes mes amitiés
Sybilla

Toujours très malade de la Covid, mais je passe malgré tout commenter quelques poésies.

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Le temps s'écoule Sybilla, les souvenirs nous les portons. Lourds parfois, mais quand on écoute autour de soi parlez les gens, on apprend que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu ce genre de parents.
Un sujet pas facile à poétiser.
Michèle et moi nous nous sommes rencontrés sur la voie des ondes, oublions les années. Les mots sont un lien et l'amitié une chose précieuse.
Merci de ton passage sur un texte qui était destiné à Michèle
Amitié

lorsque on rencontre cette souffrance silencieuse, on devient hagard, mais hélas la vie est un peu complexe et parmi ses aléas ces ratées de coeur.

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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/
https://www.edilivre.com/le-spleen-de-la-logique-de-l-absurde-2c490d0b23.html/

Bonsoir Zag
En ce moment. Je tente d'apprivoiser le présent. Je pense à ma douce qui se bat contre la maladie et j'en oublie le reste. Je rencontre mon stylo parfois pour écrire un billet. Des amis, des copains d'école nous quittent. Être et ne plus étre et rester un souvenir, c'est la vie et les mots ont ce pouvoir d'accompagner ceux qui restent.
Je reviendrai, j'ai besoin des autres pour écrire. Quand, je ne le sais pas, le futur est indéfini. Sachez que je vous lis.
Amitie

Mère maltraitante
Père alcoolique

Mon cerveau a tout effacé

Pas grave ni important
Elle aurait pu me tuer

Maman Jekyll ou maman Hyde.

J'ai du gentil, au fond de moi
Et il est vrai que je le dois,
À la folie de ma maman
Et ses joyeux tranquillisants ...

Je l'écoutais tôt le matin
Et je savais, j'étais malin,
Que si venait une chanson
Depuis sa voix dans le plafond.
Là, je pouvais me réveiller,
Il n'y avait pas d'araignées.

Elle faisait, pour ce jour là,
Pour le midi un bon repas
Elle savait me préparer,
Un beau volcan dans la purée.
Elle versait au fond du puit,
Le jus de viande du rôti.

Sa bonne humeur durait des heures
Et je sentais battre son coeur...

Puis, vient le triste de l'histoire...
Quand elle s'habillait de noir.
Elle oubliait, un peu, souvent...
De prendre ses médicaments.

Ces matins là, j'étais chagrin,
C'était l'araignée du Mâlin.
Dehors, le merle était moqueur
Et moi j'avais mal à mon coeur.
Dedans son ciel était d'orage
Et ses yeux gris étaient de rages.

Pour les repas de ces midis,
Je n'avais pas trop d'appétit...
J'aimais pas trop les salsifis
Et ni le gras, j'étais petit...
Ces repas là duraient des heures,
Tout en vomi et hauts-le-coeur.

Et puis après, direct, au lit...
Il valait mieux... c'était ainsi...

Je le ressens, j'ai en sommeil,
Un volcan qui, est sans réveil...
Tout doucement coule mon sang...
Sereinement : "Dors mon enfant."

...

Thierry.