Dans la nuit encore bleutée
Dans la l'ambrasure de la chambre où les fenêtres sont mi-closes
Les rideaux dansaient sur le petit vent d'été où l abeille planait
L'aurore blanche frôle la lumière des roses à peine écloses
Et d'ici quelques minutes l'aurore viendra pour y glaner
Comme un jour d'un été ordinaire
Le lumière encore a peine bleutée viendra timidement caresser ses seins
Pendant que le vent soufflera sur la page deux cent quatre vingt dix-huit
Au loin des prairies vertes commenceront a poindre l aurore en dessins
Et l'air de rien le soleil viendra embrasser les jacinthes séduites
Comme un jour d'été
Une sauterelle osera venir chercher la douceur sur la fenêtre et se rafraîchir
Alors que le soleil se couchera sur le bas-ventre dénudé de la jeune femme
Tandis qu'il descendra encore plus bas s'abroger avec pudeur sa flamme
Tandis que les maïs bientôt seront fauchés et sur le sol amené à fléchir
Comme une fin de journée d'été ordinaire .
La journée se passera comme les secondes qui chevauchent les minutes des fois trop courtes
La sauterelle aura disparu depuis fort longtemps , et rapidement le noir s'installera
Le vent aura fini sa course , le soleil peinera cruellement à se coucher laissant la lumière qui s'écourte
Il sera alors encore une fois la nuit qui le soleil sans malfaisance le soleil consolera
Il fait trop noir désormais les yeux bleus de la femme ont disparus comme l'eau dans le ruisseau qui la ressource
Comme la fin d'une journée ordinaire
Et puis l homme , l'artiste effleurera une dernière touche pour sous les yeux de la femme faire glisser une larme
Puis si dieu le veut tombera une pluie fine qui redonnera vie au ruisseau
Maintenant c'est le reflet de la lune qui embrase la femme aux yeux bleus , aux seins de Parme
Et la lune vient sécher ses larmes et l'homme a déposé ses pinceaux
Sur la femme aux yeux bleus qui
Observe l'été pour la première fois une étoile
Sur une femme aux yeux
Qui s'endort pour me première fois sur une toile
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann