Lorsque la maladie nous amène
A l hôpital
On y va à contre coeur
Et une fois là-bas
Vous pensez avec émoi
A votre chez soi
Où l'on n'est pas si mal que ca

Dans ce grand bâtiment
L'on se sent perdu, désorienté
Que l'on soit enfant, maman, ou pdg
On attend tous consolation, soulagement
Ecoute et médicaments

Dès que tes vêtements sont retirés
Que la grande chemise blanche tu es drappé
Ta position sociale, ton vécu
Ne comptent plus......
Tu deviens un patient

Un patient... patient
Ou un patient impatient
On te nomme "chambre numero..."
Ou le lumbago du.............
Tu n 'es plus Monsieur Le Directeur
Mais celui qui a des douleurs

Face aux Dieux, les docteurs
Tu deviens dépendant
Tout comme un petit enfant

Tu n'as plus qu une hâte folle
Sortir de cet endroit
Reprendre ton rôle
Ta place d'autrefois
Ta position dans la société

Le jour de la sortie
Tu remets tes habits
Tu redeviens alors toi-même
Femme au foyer, directeur ou pdg
Tu reprends ta personnalité

On dit que l'habit ne fait pas le moine
C'est ce que disent les gens
Mon oeil !
Moi je n y crois pas vraiment

En attendant tout nue nous ne restons que des humains .
Joli texte bravo j’aime bcp .
Thierry

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C'est toujours celui qui n'a plus rien qui est prêt à tout donner... à méditer.

Face à la maladie nous sommes tous égaux mais pas que quand à l'habit il définit toujours une position merci du partage belle journée amitiés

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poème très clairvoyant, ça sent le vécu pour moi aussi, fuir les médecins tant qu'il se peut, bravo




yann

nous sommes tous égaux face à la maladie

La maladie n'épargne personne, et c'est le juge suprême. Par contre choisir son système de santé en fonction de sa position sociale fait la différence.
Belle fin de journée
Rolland

Bonsoir CATHEREINE,

S'il y a bien une justice sur terre, c'est que la maladie ou l'au-delà n'épargnent personne !
Superbe !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Bonjour CATHEREINE

face à la maladie ou à la mort il n'y a plus ni faible ni fort

tout le monde est sur un même pied d'égalité ... en vérité !

Amitiés

Christian

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Bonjour Chère Cathereine

Un fort poème que j'ai aimé lire
Un écrit qui en dit long
Tu décris bien les choses , cela se passe comme ça sur cette terre, j'approuve tes mots, merci chère poétesse pour ce poème très délicat

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La sagesse est un chemin du créateur
La gentillesse sort du cœur
(Une de mes citations) à tous

Bonsoir Tiloune, Dolorès, Yann, Felinelove, Rollandpoème, Sybilla, Christian, Coutala;

Je vous remercie tous et toutes d 'avoir lu mon poème et aussi pour les commentaires sympa.

je vous souhaite une bonne nuit. Amitiés Cat

la maladie ne fait pas de cette difference ici bas oui

Un très bel écrit réaliste ! Effectivement, face à la maladie, nous sommes tous égaux
Bonne réflexion !
Amitiés
Alain