L'INDIEN D'ÉMERAUDE... (conte)
C'est l'histoire du dernier indien d'émeraude :
Il vivait dans une contrée, très reculée, verdoyante avec des fleurs de toutes les couleurs, qui brillent la nuit, comme le ciel et les étoiles filantes, on pouvait y rencontrer des animaux magiques, qui parlent.
Des arbres millénaires aux senteurs exquises, mais voilà l'indien d'émeraude, voulait connaître notre monde moderne, s'ouvrir à notre civilisation. Pour cela il fit une prière ancestrale, pour appeler le guide, par la voie des anges de la forêt. Le guide apparut d'un coup. Comme par magie, entouré d'un halo blanc.
Avec son sac aux mille astuces, l'indien lui expliqua qu' il voulait transmettre sa sagesse avec
son art de tailleur d'émeraude, ils prirent le chemin de l'horizon nouveau. Mais à peine arrivés à l'orée de la forêt, ils s'aperçoivent qu'ils étaient entourés de chutes d'eau très puissantes.
Le guide sortit de son sac aux mille astuces , de la poussière d'étoiles et la répandit au sol.
Pour illuminer le bon chemin à une centaine de mètres en bas de la chute d'eau : il y'avait de la lave en ébulition.
Deux elfes arrivent et les soulèvent, dans les airs, au-dessus de
la lave, et les reposent avec délicatesse sur l'autre rive.
La ils rencontrent des centors qui les mettent en garde contre tout les risques qu'ils encourent, si ils entrent dans le monde moderne. L'indien et le guide sortent du sac aux mille astuces des vêtements qui les rendent invisibles. Les centors de leurs côté, pousserent des enormes cris, d'animaux pour ouvrir le chemin qui les amènera vers le monde moderne. La terre en tremblée. Les deux compères, furent aspirés d'un coup, dans une spirale étincelante, de multiples lumières, les voici enfin arrivés dans le monde moderne.
Ce monde etait dans l'apocalypse, ils sont à Détroit une ville des états-unis. Peu recommandable, rues désertes, parsemées d'épaves, de voitures, de motos, de vélos, de bus, abandonnées, défoncées, tordues, rouillées, ils voient aussi des maisons, mitoyennes, bassent, aux toits arrachés, des parcs publics aux arbres déracinés, il n'y a pas un chat, pas d'habitants, la seule trace de vie, c'est des feux tricolores qui clignotent, en faisant tic ! tac !
C'est un vrai fiasco, l'indien et son guide aurait mieux fait de rester dans leur monde. Même si la survie y est dure aussi.
Dans l'inconnu il y'a toujours des risques. Ils connaissaient bien le monde qu'ils ont quitté. Pour aller dans le monde moderne et son apocalypse... proverbe : il vaut mieux un petit chez- soi qu'un grand chez les autres..............................
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mes recueils :
1
https://www.edilivre.com/un-temps-au-dessus-du-temps-2a2594e4cf.html
https://www.edilivre.com/un-temps-au-dessus-du-temps-2-2a25a45cff.html
2
edilivre /La rapsodie/