keraban a écrit :
Cette villanelle est pour toi, Nat, en réponse à ton rondeau

Poème d'aurore,

Ton poème est une aurore
Nouveau lever de soleil
Et tant de choses encore

Qu'il soit la jaune hellébore
Quand l'amour meurt dès l'éveil
Ton poème est une aurore

Jeune Chiron, le Centaure
D'un printemps nouveau réveil
Et tant de choses encore

Pour tous boîte de Pandore
Meurtris, peinés, tous pareils
Ton poème est une aurore

Dans chaque soi-même il fore
Les désirs, tant d'appareils
Et tant de choses encore

De vrai je me remémore
Y trouver mille conseils
Ton poème est une aurore
Et tant de choses encore

de Bruno qui te remercie, amie Nat, pour plein de choses, à suivre plus bas.
Et je vais en profiter pour une ou deux remarques (Tu vois je me fais plaisir)
J'aurais pu te faire un rondeau, moi aussi, mais tu fais déjà partie du club
C'est Antoine qui l'a dit et je suis d'accord avec lui.
Mais avant qu'il te verse l'allocation promise,
il faut se mettre au carré avec le rondeau sur des rails de ronds d'eau
Tu as choisi la forme en alexandrins, alors il faut s'y tenir :
« Avançons de compagnie en gais lurons » ne fait que 11 pieds, écris "joyeux" à la place de "gais"
«  Sans ciller , sans sourciller au moindre moucheron » fait 13 pieds, un de trop,
tu pourrais sans inconvénient écrire, à la place :
«  Sans ciller, sourciller, au moindre moucheron » qui est un bon alexandrin
« Qui aime à vous titiller le chignon sans nulle gêne. » oh là là, 15 pieds !
Tu aurais pu mettre :
« Qui aime à titiller les chignons, et sans gêne »
« Programmons nous sans tarder une vie plus sereine. »
Tu enlèves le « nous » et ça devient
« Programmons sans tarder notre vie, plus sereine. », un bon alexandrin

Tu vois, c'est presque parfait.
Il faut que les autres poètes aussi sachent que le rondeau c'est facile
C'est plus un état d'esprit qu'une technique
On sera plus nombreux au club !

J'avais pas vu ton poème, posté le 7 février, car j'étais emmené par les pompiers aux urgences dans la nuit du 6 au 7. Et j'y suis resté 3 semaines, sans ordi. Ne suis revenu à la maison que ce WE.
Donc j'aurais beaucoup à dire sur le fond de ton poème : s'il t'arrive une forte dépression, c'est plus fort que toi, tu ne peux rien faire par toi-même, tout seul, toute seule, pour t'en sortir. Tu peux écouter, entendre, comprendre ce que l'on te dit de façon bienveillante, mais tu ne t'en sors pas seul, ou seule.
C'est ce qui m'est arrivé, en plus de plusieurs opérations, viscérale, cardiologique et soins et examens divers subis pendant ce temps là.
Je t'embrasse, prends bien soin de toi comme tu l'expliques, et tu vois, je fais de même pour moi aussi.
Bruno


Pour ton info : la villanelle est aussi une forme ancienne de poésie française, qui est assez stricte.
Un nombre pair de strophes, au moins six. Trois vers par strophe, tous en heptasyllabes. Rimes (a1)b(a2), ab(a1), ab(a2), ab(a1), ab(a2) etc.... La dernière strophe seulement reprenant le premier et troisième vers de la première strophe.
Bon courage !

felinelove a écrit :
un très joli rondeau que j'ai pris plaisir à lire