DESTIN APACHE

L’aigle se souviendra à jamais de la culture qu’on arrache,
Par des humains issus d’horizons lointains sans attache.
Parcourant les plaines d’une légitimité sans panache,
Imposant leurs lois cacochymes à l’autochtone Apache.

Ils jetèrent à la face d’hommes en harmonie tous leurs maux,
Communiquèrent leur maigre foi par d’incessants assauts.
La riposte tarda pour un peuple dont la seule raison prévaut,
Pour une rébellion face à la haine déversée sans credo.

Aux massacres perpétrés sur toute la race sans discernement,
Fit face la résistance d’un peuple éclaboussé par le sang.
Le blanc accusa l’indien de tous crimes et enlèvements.
Et leurs enfants tombaient des armes aux mains de sang blanc.

On crédibilisait l’idée qu’un bon indien est un indien mort,
Que dans tous les cas ils dérangent aux premiers abords .
Geronimo déterra la hache et partit seul en redresseur de torts,
Contre l’avis d’un peuple qui à chaque retour comptait les morts.

Il poursuivit ses incursions chez l’ennemi comme le renard,
Tandis que du nord débarquèrent de nouveaux avatars.
Deux fois sa chair disparut dans des raids tuant au hasard,
Enfants, femmes, vieillards sans un moindre regard.

Tous comprirent que cet homme paya le plus lourd tribut,
A l’unanimité on l’intronisa chef de toutes les tribus.
Il tenta chaque jour de rétablir l’équilibre perdu,
D’une minorité face à un envahisseur d’une quête éperdue.

Ses actes de bravoure le firent craindre de ses pires ennemis,
Qui lui tendirent la main pour arrêter ce sanglant conflit.
Ils lui promirent paix et liberté pour apaiser les esprits,
Et le trahirent au nom d’un nouveau monde déjà compromis.

Toutes les terres promises ressemblaient à de sombres geôles,
Dans un univers où leurs racines baignèrent dans l’alcool.
Les troupeaux de bisons ne foulaient pas ce triste sol,
Remplacées désormais par de simples tâches agricoles.

Par l’étendue de son aura on l’invita à découvrir le modernisme,
Oubliant les massacres pour faire place nette au positivisme.
Cette forme d’intelligence laisse espérer que grâce à l’atavisme,
Renaissent des traditions sacrifiées sur l’autel de l’irréalisme.

J'aime tes poémes engagés. Particulierement sur les indiens,dont la vérité sur leur destin,mériterai un roman

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Titie

Merci chère Titie d'avoir trouvé ce texte de notre ami Jean-Luc.
Un très beau poème sur le terrible destin Apache.
Merci mon ami.
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

bonsoir Jean Luc

une noble cause que tu défends là.......encore une fois la bêtise humaine mise magnifiquement en avant par tes mots...
la destruction d' une civilisation .......

un grand bravo

amitiés



pardon je n'ai pu résister...

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comment ai-je pu à l'époque rater un tel poème qui a l'art et la manière de défendre le génocide d'un peuple.
HONORE

la question que l'on peut se poser, qui étaient les sauvages???amitiés camarade