Réminiscence . . .
Réminiscence
Vous étiez l'ombre et la lumière
Qui enveloppaient l'abîme de mon âme désertée
Recouvrant d'un manteau de présence
La peau de mes hivers
Quand tremblait le printemps
De ma rose endormie.
Je vous avais tant espérée, tant rêvée
Dans l'obscurité de mes silences
quand j'aperçus l'éclair de votre visage
Illuminer le vide étincelant
De mes nuits blanches
Qui murmuraient ce songe éveillé.
Soudain j'entendis l'éclat de votre cri
Qui déchirait le souffle de mon coeur
Où résonnait l'écho
De mon horizon sans chemin.
Votre image s'évadait de mon corps écorché
Quand elle scintilla au fond de ma mémoire
Reflétant un bonheur passé, un espoir invisible
Que je caressais dans l'ivresse d'un miroir
Pour éblouir la source tarie de ma vie
Flamme vous êtes née sous les flots de l'absence.
Vous envoûtiez le chant pur de mon infini
En des espaces libérés vers des notes de tendresse
Au charme pénétrant qui traçaient dans mon esprit
L'empreinte d'une aube souveraine
En des voix de caresse
Et je buvais l'élixir de leurs mots
Tel un appel au désir
Embrasant l'étincelle de nos essences
Dans un corps à corps brûlant :
Aurore aux parfums sensuels exhalant un vertige de volupté . . .
PascaL