Têtu comme une mule...
Têtu comme une mule était ce galopin
Qui voulait en rondeaux remplir son calepin.
On daubait plaisamment sa troublante faconde
Qui saturait tout lieu, sans perdre une seconde.
Il allait en sabot et non en escarpin.
Toutes ces moqueries fustigeaient ce clampin
Qui courrait tout le temps comme un benêt lapin.
Il était sans pareil, s’opposant au beau Monde,
Têtu comme une mule.
Son prétendu complice activant son grappin
Tentait de l’entraîner sur plus calme lopin.
Il savait de bons coins où l’amitié profonde
Empêche de traîner sans que l’âme ne fonde.
Mais lui gardait son train avec ou sans pépin
Têtu comme une mule.