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souvenir des antilles (3 eme partie) Le 2 Mai 2001
Nous faisons l’approvisionnement du bateau.
Une Ă©quipe (Pascal, Jacqueline, Marie - Claude, Alain et Pierrette) va faire les courses.
Pendant ce temps, Nathalie et Bruno range le bateau.
André, Bernard et moi sommes chargés de faire la navette entre la voiture et le bateau pour limiter les allées et retours.
Nous récupérons un chariot, comme cela on y mettra les courses et on les portera plus vite au bateau. Puisqu’un seul allé retour suffit. Bien sûr, nous aidons Bruno et Nathalie à ranger.
Mais comme, chacun d’entre nous, a un peu de temps libre entre les navettes, j’en profite pour écrire quelques cartes postales car je sais qu’après l’opération sera plus délicate.
Une fois l’équipe réunie et le bateau rangé.
Nous prenons l’apéritif et mangeons le taboulé avec une salade de tomates.
En début d’après-midi, nous démarrons le bateau et mettons le cap sur Sainte Anne.
Pascal fait des ronds dans l’eau pour essayer le bateau.
De mon côté la traversée se passe plutôt bien.
Je m’installe sur le trampoline à l’avant du bateau, je crois que c’est ma place préférée.
Arrivés à ST Anne, nous mouillons à Unifon.
Une fois le bateau amarré, nous nous baignons, je trouve l’eau très salée et un peu fraîche.
La baignade terminée, nous retournons au bateau pour prendre l’apéritif puis manger.
Au menu ce soir, c’est un plat chaud composé de thon et d’haricots rouge.
Après le repas et la vaisselle, Bruno et moi, nous nous sommes allongés sur le trampoline, il m’apprend le vocabulaire marin.
Mais, j’avoue qu’à 22 heures, j’ai plutôt envie de dormir que d’apprendre des termes techniques. Toutefois, maintenant, je sais où se trouve mon bâbord et mon tribord, c’est déjà ça.
Bruno fume sa dernière cigarette en ma compagnie, puis nous allons nous coucher.
Le 3 Mai 2001
Il est 6 heures du matin, Bruno se lève pour préparer le petit déjeuner.
Je bois du jus d’orange et je prends mes cachets avec l’eau récupérée au port du Marin en MARTINIQUE.
Avant de partir, je me suis baignée et je me rends compte que j’ai très mal au ventre, je vais donc m’allonger en cabine pour me reposer, mais en descendant de mon lit, je dérape et je me cogne mes muqueuses contre la planche intérieure. Heureusement, plus peur que de mal.
A 10 heures, nous quittons Ste ANNE.
La mer est agitée, Nathalie et moi sommes malade durant la traversée vers
Ste LUCIE. Bruno et les autres sont comme des poissons dans l’eau.
A 13h56, nous arrivons Ă Rodney Bay dans la baie de Ste LUCIE.
Arrivés dans la baie, nous faisons l’opération de mouillage.
Celle-ci terminée, nous déjeunons avec le taboulé créole que Bruno a préparé durant la navigation. Son taboulé est une réussite.
Pendant notre repas, un bateau transportant des fruits vient nous proposer ses produits.
Pierrette achète deux noix de coco dont l’une nous servira à faire le poulet coco banane planteur.
L’autre, nous nous en servirons pour manger en dessert.
Le couteau de Bruno ne résiste pas au vidage de la noix de coco, fait par Nathalie, Jacqueline et Pierrette.
Mais, moi je trouve les morceaux de noix de coco rafraîchissants et délicieux. Je ferai pensé à Bruno d’acheter un nouvel économe quand nous rentrerons à la maison.
Après avoir mangé, nous nous baignons, mais nous ne débarquons et n’allons pas sur la plage car nous n’avons pas fait la clairance.
En essayant de remonter sur le bateau après la nage, nous nous apercevons que l’échelle de bain est cassée et que l’on peut se blesser avec.
Bruno s’est proposé de faire une échelle de corde pour remplacer l’échelle de bain à l’occasion.
Après avoir regagné le bateau, tant bien que mal, nous prenons l’apéritif et mangeons du poulet coco à la banane plantain. C’est excellent.
Ensuite, tout le monde s’est couché en vue de la navigation de nuit, en direction de St Vincent.
A minuit, Pascal fait fonctionner son réveil et vient réveiller Bruno. Bruno dort comme un loir, je le secoue et lui montre que PASCAL est là , il lui fait signe, puis se lève.
De son côté Nathalie réveille André et André réveille Alain. La traversée est agréable (sans vent). Mais, le café de Bruno est froid, mais à bonne température pour lui. Bruno garde longtemps la barre. André sort pour demander de ranger la dérive bâbord et va se recoucher ensuite. Personnellement, j’ai dormi comme un loir.
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