La complainte...
Les parfums d'hier à la lumière de nos cœurs se sont ajourés
Dessinant les courbes d'un dessert si délicieux à savourer
Pourtant à la faveur de ces saisons dans les yeux il pleut
Nul n'en saurait éteindre le brasier tellement brûle mon feu
Les regards du temps scrutent mon âme qui se meurtrit
A la perte des amours nous devenons des sans-abris
De paille de bois de pierre se changent nos émotions
Puis dévaste tel le souffle des ouragans nos corps nos maisons
Au loin se dessinent des routes proposant mille avenirs
Mais nos pas sont des doutes qui respirent en nos soupires
Alors les chemins se détournent s'effacent peu à peu les empreintes
D'un destin où nos têtes tournent sous l'air d'une complainte...
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