À la main comme avant
L’ordinateur, le clavier, d’horribles contraintes
Des engins froids, qui ne perçoivent pas mes plaintes.
Il n’y a que ma main pour sentir mes émois,
Jouer avec mon stylo tout au fond de moi.
Coucher sur du papier, faire chanter la plume,
S’émerveiller la nuit, sous les rayons de lune
Ambitionner les doux mots d’amour et du cœur
Mes rêves fous seront toujours les seuls vainqueurs.
Là -bas, tout au loin, je vois ma petite étoile
Qui rien que pour moi scintille sans aucun voile.
Elle ouvre dans le ciel toute la poésie,
Sous une pluie de mots qui inondent ma vie.
Les alexandrins recherchent toujours les rimes
L’harmonie infinie des syllabes s’exprime,
Mes émotions m’emportent au monde des rêves
Je pleure des quatrains comme l’eau sur la grève.
Écriture bourgeoise comme au bon vieux temps
Que j’aimerais conserver, encore longtemps.
Dire adieu à tous ces engins ultras modernes
Ne conserver que mon amour sans aucun terme.
Poème d’amateur sans autre prétention
Pour faire vivre les mots avec émotions.
En cette triste fin d’année pour tout le monde
Sauf pour un vieux poète aux fantaisies facondes.
Daniel Lefebvre
25.12.2020
----------------