Un baume alexandrin
Mes larmes sont des cris que je ne peux pas dire,
Seule la poésie permet de les décrire.
Quand l'âme doit s'épandre, elle trouve un chemin,
Et verse sans attendre un baume alexandrin.
Maintenant nous voilà des amants orphelins .
Nos sanglots éternels et langoureux soupirs
S'abandonnent, ruissellent, en un chagrin martyre
Où notre élan sursoit son ardeur à demain.
En un mois seulement, cette séparation
Ressemble tellement à une amputation
Qu’elle s’enflamme et tourne en blessures cruelles.
Voici venir l’instant de réunir nos cœurs,
L’éclat de ce moment crèvera la tumeur,
Pour que l’amour retourne à sa prime étincelle.
Jean-Pascal
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Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles.
Oscar Wilde