Chanson d’un jour
L’univers, un jour, peut brûler
Ou la neige tout congeler,
Rien ne m’arrête dès l’instant,
Qu’on s’aime ensemble tout le temps.
De mon âme très bosselée,
Tu as ôté les barbelés
Et de mes monstrueux tourments
Tu m’as rendu convalescent.
Tous mes sentiments désolés
Toutes mes peurs acidulées
Tu en as vidé les relents
Par ton regard incandescent.
L’univers, un jour, peut brûler
Ou la neige tout congeler,
Rien ne m’arrête dès l’instant,
Qu’on s’aime ensemble chaudement.
DĂ©jĂ ma vie peut jubiler,
Batifoler, cabrioler.
Je me retrouve adolescent,
Quand tu m’emmènes au firmament.
Dans ton cœur je vais me couler
Et sur tes lèvres m’exiler.
Pour naviguer au confluent
De ton infini vif-argent.
L’univers, un jour, peut brûler
Ou la neige tout congeler,
Rien ne m’arrête dès l’instant,
Qu’on s’aime ensemble doucement,
Qu’on s’aime ensemble doublement,
Qu’on s’aime ensemble sûrement.
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Il faut toujours viser la lune, car mĂŞme en cas d'Ă©chec, on atterrit dans les Ă©toiles.
Oscar Wilde
