A trois heures, il se lève un peu grognon.
Derrière le camion avec ses compagnons.
Il va vider vos poubelles, vos détritus.
Que vous avez sortis la veille dans les rues.
Dans ses narines les odeurs font l’euphorie.
Pas le temps de discuter ou de s’amuser.
Il faut courir pour ne pas bloquer la voirie.
Les intempéries ses chaussures ont usées.
A treize heures sonne la fin du boulot.
Il pourra retourner au lit faire dodo.
Et rêvera à son restaurant dans le Nord.
Qu’il ouvrira pour vous offrir des trésors.