La Louisette...
Sur le pont des soupirs,
pour un tout dernier soupir
Ô condamné faut que tu expires
la mort c'est à eux de choisir.
Je te condamne, ils condamnaient...
sur l'échafaud de la cruauté...
aux pères de la Guillotine, à la dose létale...
qui a le droit de commettre le geste fatal.
La faucheuse faisait une moue ...
boudait dans un coin la si laide...
et des bourreaux aux vilaines abajoues
une folie en leur triste faveur plaide...
Je te condamne ils condamnaient....
sur un bûcher sur une place publique
ils jugeaient en leur bonne logique...
et la sentence sonnait sonnait..pleurait.
Mourir et naître ne sont pas des choix...
et l'homme avec son visage caché...
exécutait sans aucun remords avoué...
à Paris ou bien ailleurs question de lois...
Aux pères Louis et Guillotin, docteurs en ...
En une certaine année, de 1980..et des..
on vous a fait un sacré pied de nez...
Et à ce jour sur le pont des soupirs...
on soupire encore et on oublie...
Louis, Guillotin coulez vous du bon temps
je proteste...vous n'étiez pas des innocents.
Allez savoir, si tous étaient coupables...
si tous ces condamnés étaient de foutus abominables...
si parmi toutes ces têtes tranchées..deux siècles tombés..
et si parmi elles, certaines étaient innocentes censurées ....
Alors on a bien fait de ranger la Louisette...
aux oubliettes la coupeuse de têtes..
mourir pour payer un crime sans rendre la monnaie...
l'homme est qui pour juger ...seul Dieu sait...
Monsieur le président, 1981 a bel et bien tranché.
Isabelle le 08 décembre 2020
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