Les chevaux de mon cœur, dans la steppe s’en vont
Au milieu d’herbes dures, de buissons épineux.
Ils transportent un message et c’est pour quoi ils vont
Te dire que je t’aime, et que nous sommes deux.
Un grand cheval de feu, dans le soleil couchant,
Te montrera combien mon cœur brûle pour toi,
D’un amour très pur et qui va en s’épanchant
Par des caresses douces données par mes doigts.
Un beau cheval doré brille, comme tes yeux
Qui sont si doux, le soir, quand nous restons ensemble
Et que tes mains se posent, en caressant un peu,
Et qu’à un doux carré de soie elles ressemblent.
Quand au cheval d’azur, clair comme un beau matin,
Il te donne le ton de mon âme enchantée
Par ta tendresse et tes baisers de doux satin,
Qui à chaque seconde me font chavirer.
Quand au cheval de nuit, il figure les rêves
Que je fais dans tes bras, quand nous dormons à deux.
Des songes de bonheur, sans repos ni sans trêve,
Et qui feront de nous, toujours, des bienheureux.
Le 26 juin 2005
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)