Tel cet oiseau
N’ayant de ma vie en aucune contrée sur terre été rattaché,
Je suis tel cet oiseau qui reprend chemin chaque fin d’été,
Volant dans les airs, guidé par ses instincts si accoutumés,
À la recherche de la sérénité, dans d’autres lieux printaniers,
Au-delà des confins lointains où le séjour est plus attrayant,
Laissant derrière lui, la cigale ressassant son lassant chant
En perçants récitals agrestes amplifiés par les échos errant
Sous la chaleur du soleil enflammé dans les vastes champs.
La nuit est toujours accolée au jour comme le cœur à l’amour
Ainsi est notre ardent voyageur, bohémien oiseau troubadour
Propulsé par les vents de l’enivrante nostalgie, malgré lui,
Reviendrait solennellement sur la tige de l’arbre de son nid.
Bari