Fanées là , sur des sables immondes
Et parsemés d’astéries pourries
Des écumes des algues abondent
Moribondes au mazout nourries
Ce sont des grèves abandonnées
Sur des rivages déshérités
Où coques, porcelaine monnaie
Tous, beaux coquillages désertés
Nus, ôtés de leur vie aquatique
Ici où les vagues elles-mêmes
Condamnées par un lourd anathème
Sous de grands cocotiers faméliques
Semblent bien ne plus vouloir aller
Car engluées dans l’hydrocarbure
Qui assassine notre nature
Et les empêche de déferler
Sous les lourds assauts de leur cohorte
Pour le seul profit des pollueurs
Ô ! Combien de plages seront mortes
Par intérêt, pour notre malheur ?
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent