Même en rêveries...
Je m'étonne chaque jour chaque matin...
chaque nuit achevée a son petit destin ...
et mon grand amour parti vers un ailleurs
laissant mon pauvre coeur a ses petits malheurs...
La vie continue hélas je ne le sais que trop ....
la solitude en moi s'est profondément enfouie
je la repousse du bout des doigts polis ...
après tout elle est toujours là quand il faut.
Et je pleure emmitouflée dans un hiver placebo...
et c'est mon existence entière défilant sous mes yeux
larmoyants d'une infinie mélancolie venue des cieux
je sortirai les violons si je savais en jouer Maestro !
On écrit de mille manières ses solitudes ....
et la plume se prend d'amour pour l'une d'elle
son encre se fait toute sombre en noir prunelle
les mots coulent de larmes par habitude...
Poursuivie par une envie folle de revivre...
d'embrasser, d'étreindre le temps qui se livre...
pour un amour en bouquet de violettes,
pour encore aimer à en perdre toute la tête...
Je m'étonne chaque jour...d'avoir l'envie...
d'être en vie à m'en maquiller la bouche
de sortir au grand air même en rêveries...
et que tu sois là endormi ...en notre couche.
Chaque nuit achevée a son destin...
et chuchote à mon oreille une lune qui blanchit
une confidence pour sécher l'humide d'un chagrin
l'envie est là et m'emportent loin les rêveries..
Isabelle le 04 novembre 2020
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