N’être qu’un seul moment dans l’histoire du vent
Aquilon ou Zéphyr le cœur d’un alizé
Que j'espère toujours que je cherche souvent
Dans les sables mouvants où je sais m’enliser
Au-delĂ de ces fleurs aux aiguillons blessants
Subsistent le parfum et la couleur des roses
Que n’ai-je tant aimé ces passions de passant
Autant de temps fané autant de fleurs écloses
De bonheurs consumés aux contraintes réelles
Un si peu, des riens, mais qui coulent d’une source
Que toi ma Muse, toi qui te prétends modèle
Ne trouves mĂŞme plus au hasard de ta course.
De la musique dans le piano qui s’endort
Coule en lente fusion doucement dans mon cœur
Emplit mes horizons mes mains de chercheur d’or
Songe sublime oĂą ne reste que la douceur...
...Mais m’en aller je dois et d’écrire cesser
Qu’aurais-je su de plus que déjà je ne sais ?
Tant effeuillé d’heures que m’en suis endormi
Jusqu’à ce jour, sans avoir vu le temps passer
Car j’ai longtemps cherché aux rêves qui naissaient
Dans les brumes du soir, les yeux de mes amis.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent