Quand l'éclair déchire la moire immaculée
Sous l' écran liquide d'un théâtre stellaire
Aux abysses de l'eau me sentant acculé
Prés de la maison dans l’ombre ou dans la lumière
J'écoute la chanson des feuilles qui s’éveillent
Regarde le soleil qui dore la clairière
Et comme une victoire, la douce rivière
Déroule lentement son calme flot vermeil
Quand se pose sur moi la rosée du matin
Avec un goût de miel, d'effusion de printemps
Je vais sur des chemins où me parlent les vents
Ivre de liberté dans les parfums du thym
Je bois à la source des rimes et des runes
La rosée aux calices des fleurs de la terre
Qui se sont penchées sous les lueurs de la lune
Dans le miroir des nuits à la valse solaire
Qui y a-t-il de plus beau qu’un ciel qui se dore
Inspirant merveilles et clartés langoureuses ?
Cette aurore qui naît, comme femme amoureuse
Apaise mes pensées et adoucit mon sort.
Je retiens le moment dans le creux de ma main
L'instant éphémère que je veux éternel
J’aimerai l'intégrer dans mon rêve demain
Pour jamais ne revoir tant de nuits infidèles.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent 
