Ma petite maman,
tu es partie un soir,
juste avant le printemps.
Tu nous avais pas dit
que l’heure du grand départ
de ton dernier voyage
pour toi avait sonné,
quand pour le paradis,
jour de la Saint Patrice
tu nous abandonnais.
Je garde ton message,
j’essaye de te revoir
derrière le miroir,
ne pas être trop triste :
tu l’aurais souhaité.
Petite maman, ALICE,
parmi les fleurs de lys,
dans le jardin d’Eden
je t’imagine sans peine.
Prépare moi la place,
la-haut dans cet Ailleurs,
quand arrivera mon tour.
Je marche sur tes traces,
Maman mon réconfort,
toi, mon ange gardien,
reste sur mon chemin.
Merci pour tant d’amour,
merci pour tout encore,
merci pour le bonheur
que tu m’as apporté.
Ta fille Danièle, avril 1995
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