Depuis tant d’années, j’ai beau scruter la voûte céleste
Pour apercevoir ton étoile, pour moi, la plus célèbre.
Crois-tu qu’il est possible, que l’on mente aux enfants
Quand soudain un jour, disparaît un de leurs parents.
J’ai fais un rêve curieux et à la fois merveilleux.
Je montais cet escalier, jusqu’à cette grande porte blanche.
Quand soudain, elle s’ouvrit, là juste devant moi.
Une dame tout en blanc me souriait gentiment.
Sans peur et sans contrainte, je lui ai pris la main.
Derrière nous, sans bruit, la grande porte s’est refermée.
J’ai reconnu sa voix, sa tendresse et son sourire.
Je lui rappelais que mes chagrins d’enfant,
C’est dans ses bras que je les laissais mourir.
Toutes mes écorchures, ce sont ses mains qui les guérissaient.
Mes peurs et mes craintes, c’est sa voix qui les repoussait.
Sur un banc fleuri, pour un instant, on s’est assit.
Alors j’ai vu arriver, tous ceux qui étaient partis.
Ceux pour lesquels, mes larmes ont noyé mon visage.
Ils Ă©taient tous lĂ , affectueusement, Ă me sourire.
On a parlé, on a chanté et on a dansé toute la nuit.
Puis, maman m’a pris par la main, en me disant tout bas.
Sur terre, le jour va se lever, ma Linou, il faut t’en aller.
Je les ai tous embrassés et doucement elle m’a escorté
Jusqu’à la grande porte sacrée.
Je me suis retournée, sur ses joues coulait une larme.
J’ai pris l’escalier, avant que la grande porte ne se referme,
Elle m’a dit, je serai toujours près de toi.
Dans mon lit, je me réveillais et le jour s’est levé.
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»