Entre toi et moi une bulle d’air
Que la vie infante dans son chaud ovaire,
Nourrissant le rêve du vieux chamelier,
Faisant du désert un bal printanier.

Je suis triste pour toi, je porte dans moi cette belle page que le destin a déchiré du livre d’or de ta vie, cette page contient les plus beaux passages poétiques qui dessinent des prés de bonheur sur les lignes colorés de chances que tu as malheureusement égarées, les autres pages qui te restent ne sont que lassitude et ennui…

Entre nous deux c’est extraordinaire
De se toucher en solitaire,
Nos yeux allumant le ciel de minuit
Jusqu’à l’oasis qui nous réunit.

Je suis triste pour moi aussi, je te retrouve comme le cadavre d’un rêve que j’ai cherché pendant toute ma jeunesse, je te retrouve dans le trésor des mots là bas aux profondeurs de ma solitude amère, un cadavre que j’ai inconsciemment raté qui vient aujourd’hui orner le paysage de tout mon futur …

Entre les grands c’est salutaire,
Amour sincère et savoir faire,
Nos plumes sachant les vœux d’écrire
Pour nos enfants le beau sourire

Une bulle d’un air tendre et fragile
Ravivant l’âme vielle et sénile,
Un amour fou suant des murs
Buvant nos soifs à l’aventure…

D’île en oasis, nous marchons un espoir que nous avons en commun, un rêve que d’autres possèdent, un bien qui ne nous revient pas, nous cherchons l’impossible, nous voulons un bien qui n’existe pas. A nous de l’inventer ce bien qui n’existait pas avant nous, à nous de concevoir cette nouvelle forme d’aimer dans le silence.

Entre l’orage et la tornade
Errant l’instinct fier de nomade,
Je mets la bulle dans mon panier
Pour souffler l’air dans mon voilier.

D’oasis en île, nous nageons tous les deux sur des vagues de chaleurs qui ramènent au même port, nous ramons de nos plumes dans une barque médiocre qui fait une brèche de retouche cochée arbitrairement dans le vaste océan des lettres. Nous nous aimons, c’est le plus important pour nous…

Une bulle de larme au long d’une joue
Glissant des yeux jusqu’à ton coup,
Ma langue recueille ce bon venin
Accroché au bout de ton sein…

Une bulle de sève dans l’encrier,
Une tache de rêve sur l’oreiller,
L’étreinte d’un bras qui panse les plaies
Quand le chagrin est refoulé…

Une bulle de sucre blanc cristallin
Du miel qui coule des voeux malins,
Je lèche des lèvres bien enroulées
Ta bouche vitale qui donne le lait.

kader...

Je vais te réponde en KALTHOUMIETTE car je suis entrain d’écouter OmKalthoum dans FAKAROUNI."HYA TAB9A EDONYA DONYA ILA BIK"
Cette page à été déchiré pour que le vent l’emporte et la colle dans tes beaux ouvrages.
Ah kader comme j’adore ce que tu me fais, tu me laisse sentire que mes écrits ont une vie une âme, ils ont une suite comme un fœtus dans le ventre de sa mère qui dés sa naissance le sein de maman le nourrit.
t'es grand kadern , Je serai une éternelle fan INCHALLAH.

S'est magnifique je suis scotchée par cette lecture je te dis un grand amitié jess

aimer dans le silence...si facile et si irréel mais si bon !!!!!!!!!!!

bravo Kader !!!!!!!!!!!!!

Bonjour , merci à vous de passer me lire, c'est une grande joie pour moi... merci...
kader

ton texte est envoûtant comme je lis a voix haute j'imagine que tu as du coffre, en suivant ta ponctuation.Beaucoup de vocabulaire nouveau Bravo kader je suis de tout coeur avec toi.SophieBien à toi

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Salut Sophie, je suis très content de ton appreciation, content de savoir que tu lis à haute voix, c'est de la lecture théatrale que j'adore, merci encore une fois...
kader