T'as toujours eu peur des grands mots
Ceux qui se détachent du coeur
T'as effacé toutes les phrases
À l'ombre de ceux qui parlent trop
Tu n'as jamais su crier plus fort
Que tous les silences que tu as rangés
Soigneusement dans de petites boîtes
À l'abri de tous les dangers
T'es pas rien, même si tu es seul
À te parler du matin au soir
Les sons savent bien voyager
Même au rythme des chansons tristes
Laisse-moi te suivre en ta maison close
Où tu déambule tout endormi
Sans me faire remarquer, je passerai
En coup de vent, pour te raconter
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sylvianni