Celle que l'on ne voit pas....
Il faudra bien qu'il aime tout de moi,
les petits défauts, et même les grands
les petites qualités qui font un moi...
et la solitude parfois dont je m'éprends....
Ces longs silences imprévisibles ....
même quand l'ébat fut merveilleux
prometteur de nuits au noir mielleux
et mes yeux clairvoyants indomptables.
Mes mains docilement jointes ....
les soirs de doute à la pénombre fade
à en déranger le ciel aux nuages nomades
Et Dieu lassé de mes prières qui se lamentent.
Mes désirs éteints dès la lumière du jour
trop de tourment emplie ma pauvre tête
d'air et de grand vent jusqu'à la tempête
sale temps, pour mes pauvres amours.
Mes chairs ramollies par les années ....
n'est plus que légende le ferme d'un sein ...
alors faudrait de l'apparence se débarrasser
voir ce coeur aimant et de larmes si plein ....
Il faudra bien qu'il aime tout de moi...
imparfaite jusqu'Ã la pointe des pieds...
de silence en monologue d'amoureuse aliénée
s'il ne me regarde point, s'il ne me voit pas....
Qu'il passe donc son chemin ...
d'ailleurs c'est ce qu'il fait, ou fera ...
inutile que je lui dise le poids de mes chagrins...
s'il ne me regarde point, s'il ne me voit pas.
Isabelle le 03 septembre 2020
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