Sous l’odeur des rimes pleines
Je ramasse ses pas comme un voleur
Qui s’évadent sous ses chaussons d’été
Tels de jolis mots près de mon âme
Qui m’enrobent comme un doux tourment
Où la pensée ne craint la ride
Et où l’opulence de sa voile
M’amène là , où le vent s’embrasse!
Ah! Que dire de cet instant si charmant
Que même le temps s’accorde un répit
Pour me jeter un regard tendre
Me nourrissant d’amour si grand
Que mes prières guident mon corps
Vers le jardin fleuri de sa robe
Qui goulument boit la liberté
En une si franche gaieté!
Que j’ose à peine me dévoiler
Tant l’ardeur tisse mon élan
Rasant les murs de l’innocence
Je veille donc encore une nuit
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sylvianni