Ce texte écrit il y a 10 ans a été encore "d'actualité" jusqu'à fin février.. Je croise les doigts pour qu'enfin il ne soit qu'un lointain souvenir
Regardez-moi, et ne restez-pas silencieux
Séchez ces larmes que je vois dans vos yeux
Je sais, vous préférez ne rien me dire
Vous pensez ainsi ne pas me faire souffrir.
Mais vos silences, moi je m’en fous,
Cela ne peut continuer ainsi entre nous.
Regardez-moi, n’attendez pas plus longtemps,
Suis-je vraiment si différente « d’avant » ?
Moi, je n’ai pas honte de me voir ainsi,
C’est juste un passage, un détour dans ma vie.
Ne croyez surtout pas que je n’ai pas peur,
Je vis avec, même si elle me serre le cœur.
Regardez-moi, et rompez ces silences,
Ne me laissez pas seule dans ma souffrance,
J’ai l’impression d’être comme un singe en cage
Qui reste là , prisonnier de sa rage.
Non mon corps n’est pas fait d’argile,
Même si pour l’instant je me sens si fragile.
Regardez-moi, comme je le fais chaque soir
Seule, debout, face à mon miroir.
Je suis malade, certes, mais je reste la même
Ce n’est que la maladie qui mes cheveux m’enlève.
C’est le même sang qui coulait hier dans mes veines,
Les mêmes bras qui soutenaient vos peines.
Regardez-moi, je sais que ce n’est pas de l’indifférence.
Dites vous que j’ai changé juste d’apparence.
Allez mes amis, ayez donc le courage
D’ouvrir enfin la porte de ma cage.
Souriez comme vous le faisiez autrefois.
S’il vous plait, regardez-moi.
M.P. 27/03/2010
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.
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