Tais toi donc mon coeur, ferme la un peu...
sois raisonnable te suivre je ne peux...
tout ce qui se cache dans tes ventricules...
aux yeux de certains, c'est ridicule...
Et tu poursuis ta route de vaillant amoureux
t'attendrissant de tout, jamais dans l'ennui
un peu peureux parfois, mais téméraire aussi ....
quand d'aimer il s'agit là ! là ! tu m'émeus
Et ta chamade te secouant comme prunier ...
ça frappe à la porte du sein sans jamais forcer
et au seuil du derme offre de tels frissons ...
que même morte se souvient la passion....
Tes folles amours lassées endormies...
se réveillent brutalement sortent de l'oubli
tu ne te soucies ni de l'heure ni du décor
quand tu parles c'est toujours un peu fort ....
Et la raison mon coeur qu'en fais tu ....
de ses mains, de son corps.. on dispose ...
mais le regard des autres nous indispose ...
si on te laisse faire, tu nous met tellement à nu...
Mais tais toi donc mon coeur ...
suis si désolée de ne pouvoir te suivre ...
suis si mièvre, même dans mes fièvres ...
ferme la, s'il te plaît mon coeur, tout petit coeur...
Tout petit, et si gros à la fois...
Faut que tu te taises va ! petit coeur...
Isabelle le 27 juillet 2020
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