L ivrée aux intempéries, triste fin.
A voir tant roulé par monts et par vaux,
C haque jour depuis que tu m'as faite,
H eures après heures, j'ai soulagé ton labeur.
A la sueur de ton front, j'ai porté avec bonheur,
R ameaux et tonneaux; paille et foin; honneur..!
R ien, non je ne te sers plus à rien, je pourris
E t me détériore en silence, sans regard d'indulgence,
T erminer mon existence ainsi, triste sort..
T out allait si bien, tous les trois; toi, moi, et sir baudet !
E t il a fallu cet accident regrettable, la mort de messire âne.
**poètamateur
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La poésie réchauffe les cœurs et calme les esprits.
Poetamateur