Une poésie à la gomme...
Ca ne sent pas toujours bon, la vie...
ca n'est pas parce que c'est juillet !
ses flonflons et ses bals annulés...
ça régresse de jour comme de nuit...
Les adultes semblent redevenir enfant
mais pas celui des contes d'Andersen, d'antan...
retour à la case départ, jusqu'au caca pipi
l'éducation est à refaire revoir les interdits.
J'aimerais être un oiseau, un chat, un lapin
une souris enfin tout ce qui n'est point homme
je hais voir le sale de mes mains...
et ma petite poésie à la gomme ...
Et si seulement le temps était moins chagrin ...
les saisons insouciantes de ce qui se passe ...
l'hiver agressif qui fait faire des grimaces
l'été assassin de cet été deux mille vingt
Et pourquoi pas tous les fous dans la rue
les bien pensants, les fort intelligents
enfermés et derrière les murs de tourments
aliénés et soudain débiles, de leurs droits déchus.
,
Les choses de la vie pourraient changer
mais je reste là , les yeux rivés sur l'instantané
les pensées ont le teint bien trop livide ...
amorphe ...doucement lentement je me vide...
J'aimerais tant cesser de critiquer à tout va ....
défaire le puzzle de la vie, et pièce par pièce
tout recommencer ... et prier sans aller à la messe
j'aimerais tant savoir faire, parce qu'écrire ne suffit pas.
Isabelle le 17 juillet 2020
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