Découverture
Couverture à la nuit est linceul d’insomnie,
Le supplice est fini, elle est seule et s’oublie,
Il s’en va lentement de ses pieds de satan ;
On écoute à la porte, un sanglot infini.
Dans l’ombre elle est assise et son cœur se congèle
De la faute commise allégée de ses pleurs
Elle sombre piégée de rancœur que con gèle
Comme un prêtre à l’assise et qui jette des fleurs.
Il succombe d’un crime, on souligne un malheur,
Et la foule est unie condamnant unanime,
Elle vit dans l’escrime effrénée de ses heures
Les étoiles ternies sont les notes de l’hymne.
Se joue la partition, requiem de souffrance,
La rythmique est de sons qui dessinent grand trait
De scarifications en ligne-délivrance,
Défoulant ! Mécanique authentique en attrait.
Aujourd’hui et toujours, l’homme est un grand salaud
A ses yeux démuni de respect et d’honneur
Parfois même il surgit, elle fait un sursaut,
Incomprise et promise au destin cautionneur.
Ne voyez nulle outrance à la suite des vers,
Ils sont l’urne apparente au revers de l’envers
Qu’on figure et qu’on pense au milieu d’un calvaire
Procuré d’une amie de parents trop pervers.
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Mais..
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Il est dit que l’esprit est l’outil le meilleur
Pour lutter sans merci contre un mal intérieur,
Que la vie est aussi le pentacle de l’âme
Et que l’ombre qui suit n’est que danse de flamme.
Le passé est l’amer à l’humeur des pensées,
Il est bon, il est mal, il est un souvenir,
Souvenir cultivé donnera ressassées
Les douleurs caressées pour un frêle avenir.
Nos visions sont alors d’un intime labeur
Le ferment de l’action ! Le glaive qui nous mène,
Et la pluie de nos cœurs à l’esprit qui se meurt
Est la sève de rose à la vie qu’on promène.
Jonathan (Joey) - Lun 16 Avril 2007 -
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De petits malentendus peuvent être responsables de grands tourments, tout comme une grande amitié peut l'être de leur disparition
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