Le creux de ses bras...
Emporte moi au pays des songes
là où le temps s'endort, s'est endormi
emporte moi au pays des songes
dans les rues éclairées de rêverie.
Emporte moi cette nuit, ou jamais
quand mes yeux se seront fermés
les paupières lourdes de fatigue
impatientes d'une nocturne fugue.
Emporte moi j'aimerais dormir ...
et que le jour chez toi se fasse
y passerai une journée de prélasse
échouée sur une plage de souvenirs.
Emporte moi et laisse ici mon corps ....
dans ce lit de banalités pour décor
si les murs ont des oreilles ils simuleront
l'indifférence comme toujours ils font....
Morphée dans le creux de tes bras
lovée et bercée dans un monde plus joli
dans ton pays, dans tes rues de rêverie ...
Morphée fais moi rêver, là haut et ici bas.
Isabelle le 24 juin 2020
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