Leurs mots ont touché comme la main d’un enfant
Sur un champ de bataille, dénué de chaleur
Ils se sont perdus dans de riches promesses
Pauvres fous, ils pensaient se passer de moi!
Aucune ruse n’est plus forte ,en duel!
Comme un magicien, je fais apparaître
La passion! Je trouble, j’assiège les cœurs
J’agite le souffle des pleurs retenus
On a bien essayé de me mettre les fers
De me bâillonner à la résistance
Pauvres fous! Ne savaient-ils donc pas
Que toute âme passe au travers
De toutes les contraintes imposées
Par les rictus empoisonnés de ceux
Dépravant sous haillons, la délicatesse
La belle légèreté de la poésie
Malgré les bombes d’indignation
Je dépose mes ailes sur le monde
Certains mots tombent comme des obus
Les miens,veillent au clair de lune
Rien ne peut attendrir plus que ma foi
Tant se sont perdus aux chapitres des lois!
Comme un magicien, je fais disparaître
La douleur de vivre en ce bas-monde
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sylvianni
