Elle s’appelait Tal(i)
Elle n’avait pas trois ans,
Elle était pleine de vie
Tout en nuages blancs,
Une sal’bête en a décidé autrement.
Une belle petite fille ronde
Est née il y a longtemps,
Une belle petite fille blonde
Que j’aimais tendrement.
Mes cousins, ses parents,
Etaient vraiment fous d’elle,
Elle s’en est allée pourtant
Dans la nuit éternelle.
La faucheuse, l’emportant
Dans ses griffes mortelles,
A laissé un vide béant
Et nos cœurs se morcellent.
Ca fait déjà vingt ans
Qu’elle nous hélas quittés,
Son souvenir est vivant
Malgré toutes ces années.
Il ne reste maintenant
Que de vieilles photos jaunies
Par le temps,
Nous cœurs lourds, impénétrables,
Restent à jamais inconsolables.

Antigone (11.10.2005)

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(c) Antigone

"L'amour, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction" (Antoine de Saint-Exupéry)

bonjour

malgré les années qui passent, les couleurs jaunies sur les photos
dans le coeur toujours là intacte
à jamais ne d'efface

merci a toi de nous avoir fait partager ce poème si douloureux doit-il être à ecrire

amitiés
cissou

Comme la vie est injuste !!

Très bel hommage à cette petite fille !

Merci et bisous

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https://www.edilivre.com/sur-les-ailes-d-eole-adeline-mela-eolienne.html

On efface jamais le souvenir. Les années peuvent passer

l'amour reste là toujours présent.

C'est un triste poème qui me touche.

BIsous

On ne devrait jamais avoir à enterrer ses enfants !

Ce n'est pas dans l'ordre des choses ; mais, quand la maladie survient, il n'y a, hélas, plus d'ordre.

Elle aurait, aujourd'hui, 26 ans.....

Antigone

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(c) Antigone

"L'amour, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction" (Antoine de Saint-Exupéry)

perdre un enfant est ce qui peut arriver de plus injuste, ce n'est pas dans l'ordre des choses et pourtant la vie en décide autrement parfois et même trop souvent. Alors cet enfant reste un enfant à jamais, les photos jaunissent mais pas le regard qu'il avait... je t'embrasse bien fort ainsi que cette petite fille ronde et blonde qui n'est que dans un autre monde, celui où nous irons tous et où, j'espère, on comprendra mieux le pourquoi de ce qui nous paraît injuste.

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