Dans sa robe verte, le vent s’est engouffré,
Et de gauche à droite, ses volants il balance.
Les levant dans la pluie, sans répit, sans nuance,
Ainsi, de haut en bas, il les plaque à son gré.
Quand le calme revient, c’est de courte durée.
Aux reflets chatoyants, donnant sa préférence,
Dans de nouveaux élans, sans cesse il recommence,
Pour bousculer encor ces vagues colorées.
L’ombre de ce souffle ravit le mauvais temps,
Mais la silhouette ne le craint pas longtemps.
Elle s’accroche au mieux, bien ancrée sur un pied.
Ses pointes s’agitent, décoiffant son allure ;
Elle résiste en force et prend le contre-pied…
Cet arbre résineux, a vaincu sans armure !
(inspirée par le temps de ce matin en regardant le jardin)