Je traverse des labyrinthes, perçant dans l'inconnu
Des ménesses vociférantes, au passage à niveau -
Il pleut des mots - ironie d'art céleste
Quand le silence est nu, je demeure à jamais.
Des layons cryptiques aux oreilles attentives
Des compagnes gesticulent, au parloir à rideaux -
Que sente l'idéal d'un accent parfumé
Comme je louvoie, face au loch essentiel.
Le soleil transparaît, en son brasillement
Des lyres époussetant des cyprès à mi-temps -
Il dort, le chat inuit, dans l'ombre du couloir
Je partage mon enfance, l'arrêt sur le côté.
Des seins démesurés jaillissent d'un réflecteur
Des maîtresses papillonnent au cœur de l'avenir -
Les araignées s'indignent du téléphone sans fil
À mon second laitage, l'ascenseur est serein.
L'aspiration dérobe l'alcoolat des pensées
Des muses caracolent en tétant, de mémoire -
Il siège des désirs dans l'œil des révolvers
Je passe, en bonnisseur, pour égayer la nuit.
D'un transitoire terroir au lumineux menu
Des daronnes équilibrent la balance atavique -
Je mûris d'un sourire à l'entrée du cosmos
Malgré le tain glacial des chants crépusculaires.
Les vocables amerrissent d'un rêve soupireur
Des jumelles repassent un si, entre les doutes -
Du fond où skie le jour, je peigne en avalanche
En quelques lèvres roses, échappées du hasard.
Je me règle sur Orion, auto-discipliné
Ô luminescent corps des femmes étoilées! -
Dans l'erreur, le poète vient de quitter sa tête
Quelque part, lui est moi, sans vice ni versa.
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...