Tristesse
A chaque jour ses bassesses
A chaque heure ses tourments
Où se trouve l’allégresse
Dans cet univers de déments
Penser et laisser faire
La révolte est un luxe ici-bas
Il faut savoir se taire
Pour éviter les branle-bas
Toi lecteur, mené par le hasard
Evite tout engagement
Un mot, un seul et c’est trop tard
Sur toi fond la foudre du bannissement
Pauvres esprits étroits
Qui portaient des œillères
Pour quelques passe-droits
Vous vendriez père et mère
Au nom de la tolérance
Et de la liberté
Vos discours et vos stances
Prouvent seulement votre imbécillité
Heureusement pour les foules
Votre pouvoir se limite
A quelques ressauts de houle
Sur un malheureux pauvre site
Vous ne supportez pas sans les salir
Les amitiés qui se nouent entre les races
Alors que c’est votre crédo, soupir
D’un sage, devant vos becs de rapace…
Dans la continuation des « cheftons I et II ».
Je vous rappelle que ces écrits ne se rapportent pas à l’Oasis des Artistes, en aucun cas. Ce dernier poème m’a valu les foudres des imbéciles en question, avec des commentaires haineux sur mon blog. Mais hélas pour eu, bien des langues se délient aujourd’hui…
Ce sera le dernier envoi sur ce sujet car sinon, ce serait leur donner une importance qu’ils n’ont nullement.
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Des mots contres des maux
Et l'espoir en écho...