Sous un vieux soleil...
Les chevaux balzans volaient et emportaient sur leur trop longue robe noire
La jeunesse fanée des Myrmidons…
Le désert ichorique soulevait à leur passage
La poussière éphémère des larmes d’hier…
Lentement le Plumeria pansait les vieilles douleurs…
" A la nuit – tombée –,
Les barkhanes fidèles,
S’éteignent toujours – d’elles-mêmes –"
Planait une lune pleine et spleenneuse
Irradiant enfin les ombres trépassées…
Et sur les yeux sombres des enfants sans rĂŞve
S’éternisait la pauvre valeur des hommes aveugles.
Une dracène chimérique brûlait l’oxygène en les embrasant
Avec une forme ancienne de chaleur humaine.
Une nuée d’étincelles montait dans un ciel trop bleu, trop silencieux…
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Sur l’air nouveau d’un poème miraculé
L’âme d’un sitar caresse l’aréole des dunes émouvantes
Et sur son ghazal lancinant, un espoir l’inspire.
Le désespoir expire…
Ô souffle de vie ! ton Plumeria immaculé s’élève encore, tourné vers demain...
A l’aube du sacrifice, l’Homme s’éteint peu à peu.
Au bord du néant, des spectres masqués l’attendent…
Au bout d’un long sommeil, à la naissance du petit jour, une fleur de peau - une étoile blanche - s’approche.
Elle a le fond des cieux noirs. Elle a le regard qui brille, elle le touche !!!
A l’air libre, il peut enfin lui parler. Il peut enfin lui dire…merci. Merci pour la Vie.
Il pensera à vous. Vous qui pansez les maux de l’humanité. Vous qui faite corps - avec cœur - depuis toujours.
Vous en première ligne - par tous les temps – vous jusqu’à ma dernière ligne.
Sous un nouveau soleil !
Ogr3