Rêve..... évanoui depuis...
Poème jamais publié écrit en 2005, mis en image le 11/03/2020
A la mémoire de Guy
Sur les sentiers rocheux de l’Envers des Aiguilles
Tu marches calmement ton bâton à la main
Tu as un air très doux et tu es très serein
Apaisé par la paix de ce lieu si tranquille
Je suis à tes côtés et puis je te souris
Jamais je n’aurais pu espérer ce bonheur
Qu’un jour tu pourrais me faire l’insigne honneur
De partager tes pas jusques au Paradis
L’Aiguille du Moine et la Pointe Rochefort
Nous dominent et montrent leurs arêtes rocheuses
Leurs flancs striés de neige, leurs vires dangereuses
Où plus d’un imprudent a rencontré la mort.
A nos pieds le glacier immense et crevassé
Montre des plaies turquoise et des gouffres sans fond
La Mer de Glace va vers un destin sans nom
De son lointain futur, car elle n’est pas pressée
Le revers des Aiguilles est abrupt et sévère
Les rocs nus qui se dressent en murs vertigineux
Brûlés par le soleil, ne sont jamais neigeux
Et nous défient, campés dans leur allure altière
Je reste silencieux, et mon cœur bat très fort
Je vis un grand bonheur d’être tout près de toi
Car rien ne pouvait plus me réjouir, ma foi
Que voir ce rêve vivre avant que je sois mort.
Je te regarde et vois ton si tendre visage
Tes yeux qui reflètent le bleu d’un ciel très pur
Ma poitrine est serrée par étau très dur
Car de ma destinée je touche le rivage
Dans un geste très lent, je caresse ta joue
Mon bras vient t’enlacer, et un tendre baiser
Vient sceller notre union si longtemps espérée
Pour des millions de jours de l’amour le plus doux.
Le 19 avril 2005
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)
