Naissance poétique
Que ma débilité profonde exacerbée,
En Alzheimer masturbatoire et fébrile,
Marquée au coin du bon sens des esprits séniles,
Explose en une bulle de gaz empestée.
Mon ego décérébré, sans plus d’estérase,
Pour que la synapse de mon génie fonctionne,
Quand ma formation réticulée se croupionne,
Racornit mon inspiration en épectase.
Mes hideux poèmes passés sont morts vivants,
Ectoplasmes démédullés, lymphoblastiques,
Malgré leurs fallacieuses arguties, du vent.
Je nais enfin, tel euphorique engoulevent,
Au poème suprême, parfait, heuristique,
A se briser la tête sur un passavant.
Le 18 mars 2006
Si j'ai su le faire, tu sauras le faire aussi, encore plus facilement. Suffit de prendre le vocabulaire spécifique du domaine où tu as le plus d'expertise.
Mais je ne l'ai fait qu'une fois, juste pour prouver à une personne que tout le monde pouvait le faire avec un texte qui gardait du sens, contrairement à ce que cette personne écrivait.
Cela dit, il faut garder les portes ouvertes aux initiatives poétiques, sans quoi on se racornit. Comme en toute chose, (on rencontre cela aussi en arts graphiques, plastique, la musique, etc...), l'excès nuit. Il arrive un moment où on doit faire la séparation entre art et escroquerie, car certaines de ces choses très géniales valent très cher.
Bravo en tout cas pour ton coup d'humeur salutaire.
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)