Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
102 utilisateur(s) en ligne (dont 91 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 2
Invité(s): 100

Cerisier, aquane, plus...
Choisissez
riri le doux réveur  au mariage de sa niece et à coté de sa petite soeur
Hébergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" érotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     Le soleil ne sait pas
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
nousha
Envoyé le :  6/4/2007 20:50
Plume d'argent
Inscrit le: 12/3/2007
De:
Envois: 297
Le soleil ne sait pas
Le soleil ne sait pas.

Je n'avais plus de port, ni patrie protectrice,
Je n'avais plus de rêve et si peu d'avenir.
Entre Job et Caïn, solitude et soupirs,
Je n'attendais plus rien, ni honneur ni supplice.

Perdu, désabusé, pénitent en faillite,
J'errais seul, survivant selon le même rite;
L'amour à oublier et la mort à construire,
Les amis enterrer et le passé détruire!

Las, hélas je l'étais, de les avoir perdues,
Ces belles qui partaient au cœur de l'espérance,
Ces amis que fauchait l'outil de l'ignorance,
Ces idées qu'on avait, mais que l'on n'aura plus!

Dessus le précipice et pendu autrement,
J'avais signé ma mort, en attendant son signe,
Convaincu que sera vertueux et clément,
Celui de mon départ, ni menteur, ni indigne.

Tu es alors venue, d'entre tous les oublis,
D'entre tous les tourments, d'entre les illusions;
Les ressorts du divin ont claqué cette nuit,
Pour te laisser parler, jusqu'à résurrection.

Je t'ai alors aimée, comme l'air qu'on respire,
Comme l'eau salvatrice et l'ombre qui promet,
Comme demain s'espère et que demain se fait,
Je t'ai aimée alors, comme mon avenir.

Je ne sais si l'amour peut être de partage,
Je ne sais si depuis, je peux renaître encore,
Tu es pourtant venue, comme un puissant présage,
Me dire que demain, ma vie a son décor!

Pour cela, uniquement cela, mon amie,
Tu es, tu resteras, l'amour vrai de ma vie!
Et si ma vie signe le début de sa fin,
Tu seras mon amour, aujourd'hui et demain.
anonyme
Envoyé le :  6/4/2007 21:14
Re: Le soleil ne sait pas
j'aime le rythme classique (sauf à la fin : c'est le retour à la vie ?) et l'image du maudit dans les premières strophes. je crois que c'est cette partie que je préfère.
une lecture très agréable en tout cas !
merci
nousha
Envoyé le :  6/4/2007 21:39
Plume d'argent
Inscrit le: 12/3/2007
De:
Envois: 297
Re: Le soleil ne sait pas
Nous sommes, vous et moi, issus (et discutant) des bouts du monde. Et pourtant, voici un verbe et des mots que nous partageons, hors et contre les frontières. En deux mots, mais plus vite que tous les moyens de communication classiques, vous pouvez me dire ce qui ne va pas "chez moi". En deux mots, je peux répondre, c'est la magie d'Internet. Oasis est une formidable opportunité, à laquelle je voudrais soumettre une idée. La poésie en partition, comme dans un orchestre symphonique. A tout le moins, uen écriture à deux, ou trois, en attendant - et j'y crois absolument - la poésie plurielle. Faisons un poème à deux, comme si nous étions deux sur un piano. Possible?


moiseptique
Envoyé le :  6/4/2007 22:10
Plume d'argent
Inscrit le: 24/2/2007
De: Québec
Envois: 216
Re: Le soleil ne sait pas
Bravo!
On sent le travail,

amitiés


----------------
François Dutrisac

" Il est évident que nous nous précipitons vers quelque entrainante découverte, quelque incommunicable secret dont la connaissance implique la mort" -Edgar Allan Poe

Amedyaz
Envoyé le :  6/4/2007 22:23
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 7/8/2006
De: Tafraout Maroc
Envois: 17695
Re: Le soleil ne sait pas
Salut Nosha
Dans ta nouvelle patrie qui à mes yeux est la langue ou plutôt la poésie pour ne pas trop anticiper,tu vis non plus en nourrissant l'espoir et à moitié;mais pleinement toi qui avait enterré presque tout et ne regarant plus derrière,te voilà inspiré si je ne me trompe pas de la poésie elle-même qui est comme le cygne et marin et embarcation.j'ai bien apprécié ce poème.Merci
Amitiés
Amedyaz
Yello-Mello
Envoyé le :  6/4/2007 22:23
Plume d'argent
Inscrit le: 20/2/2007
De: Saguenay (Quebec)
Envois: 395
Re: Le soleil ne sait pas
De toute beauté.. :)
anonyme
Envoyé le :  6/4/2007 23:13
Re: Le soleil ne sait pas
je reviens sur mon com, un peu froid peut-être, et pas très explicite.
lorsque je mentionnais le rythme moins régulier de la fin, je n'avais pas du tout dans l'esprit une quelconque idée négative. c'est l'opposition entre les alexandrins classiques (et donc propices à la lenteur) et ceux plus syncopés de la fin (idée de vie) que j'avais en tête ! mdr
le poème dans son ensemble me plaît (même si j'ai été plus touchée par la première partie).
quant à échanger et écrire à plusieurs, je le redis, je suis partante !
à bientôt !
lilo
Envoyé le :  6/4/2007 23:23
Plume de platine
Inscrit le: 10/2/2007
De:
Envois: 3851
Re: Le soleil ne sait pas
J'aime tout l'ensemble de ton poème et plus
particulièrement ce morceau:
Je t'ai alors aimée, comme l'air qu'on respire,
Comme l'eau salvatrice et l'ombre qui promet,
Comme demain s'espère et que demain se fait,
Je t'ai aimée alors, comme mon avenir.,

Bravo!


----------------


Bonjour à toi et bisous.


nousha
Envoyé le :  7/4/2007 0:07
Plume d'argent
Inscrit le: 12/3/2007
De:
Envois: 297
Re: Le soleil ne sait pas
Encore merci. Quant à partir, il le faut sans se dire partant. Allez, chiche! Construisons ensemble des mots sur la faim dans le monde. Faisons-le à deux, et que nos amis sur Oasis nous accompagnent.


SOMALIA, LE DEBUT DE LA FIN, L’ODYSSEE DE LA FAIM

Regarde à l’horizon, l’abîme qui se creuse
Des âmes oubliées se disloquent au seuil,
De temples érigés, tels d’immenses cercueils,
Par une humanité lubrique et racoleuse.

Regarde bien ces corps, par la faim décharnés
Qui implorent des dieux, depuis longtemps absents,
Ces religieux vaincus, ne sachant qui sauver,
Ces médecins perdus dans les charniers fumants.

Somalia engloutie comme hier l’Atlantide
L’esclavage des noirs n’aura-t-il pas suffi,
Le massacre d’indiens, de tribus d’Australie,
Quand donc doit s’arrêter cette chaîne morbide ?

Regarde à l’horizon cette Europe muette
L’Amérique ruant dans sa prospérité
Le Japon attentif à sa cupidité
Les arabes cuvant un passé obsolète

Regarde ces volcans, inconnus de Haroun,
Ces abysses d’humains ignorés de Cousteau,
Hitler serait-il donc survivant à Tito,
Pour que meure Bosnie après Ras El Ayoun.

Vois-tu ces chefs d’Etat qui sont là, réunis ?
La photo le dit bien, mieux que mille messages;
« Demain l’ordre nouveau, le désordre aujourd’hui,
Les armes nous vendons et ailleurs le carnage ».

S’ils sont blancs, tout à fait, sommes-nous des impurs,
Musulmans, africains ou de races obscures ?
Jusqu’à la perfection, ils sont bien décidés
Pour leur ordre nouveau, à nous éliminer.

Regarde bien, mon fils, l’an deux mille sera
Notre fin et pourtant, leur alchimie ignore
Que sans nous, arrêté sera leur propre sort;
Leur ordre nécrophage eux-mêmes engloutira.

Somalia dépecée comme hier l’Atlantide,
Laisse l’humanité à ses calculs sordides,
Regarde bien, mon fils, là-bas à l’horizon
Les signes de l’enfer aux suppôts du démon.
nousha
Envoyé le :  7/4/2007 0:15
Plume d'argent
Inscrit le: 12/3/2007
De:
Envois: 297
Re: Le soleil ne sait pas
En toute sincérité, merci. pour la critique qui me pousse à amender et le petit bravo qui m'incite à mieux faire. Merci pour la partance, et...
Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster