Les Contes d’Ouf-Man
Tex Avery Toons
Je suis l’assis-debout couché dans la clairière,
Des lunettes à carreaux posées sur mes fenêtres,
J’ai vu trois moines austères le cul sur une pierre,
Et observé trois seaux devenir hydromètres...
Je lisais un journal au mauvais caractère,
Qui ne fût imprimé que le surlendemain,
Je suis un carnaval d’allure singulière,
Qui n’avait pas capté qu’il n’était Arlequin...
J’ai vu sans durillons en pantoufles de vair,
Et le loup du garou redevenir humain,
J’ai vu les trois cochons courser un beau derrière,
Et puis l’oncle Picsou enlacer tous ses gains...
J’ai vu la Liberté et sa flamme olympique,
Et j’ai vu un portable faire son numéro,
J’ai vu un agité jongler avec ses tiques,
Et puis j’ai vu le diable rêver qu’il était beau...
Avez-vous vu Montcul, c’est près de Jameyzieu,
Ou peut-être Gassin pas loin de Saint trompé,
M’avez-vous un peu lu, me trouvez-vous pompeux,
Peut-ĂŞtre un peu enclin Ă trop me la jouer...
Je suis l’assis debout couché sur son derrière,
Bésicles sur le pif ornés carreaux de plâtre,
Je suis l’écrivain fou, mais pas piqué des vers,
Un esprit inventif, un souffleur de théâtre...
Shovnigorath 18022020
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“L'homme est un animal domestique, l'animal est un homme libre” (Shovnigorath) 
