Les Hommes Pleurent aussi
Je vais mourir ce soir avec mes souvenirs,
Tué sans le savoir, par un éclat de rire.
J'étais en tête-à-tête avec notre bonheur,
Et le champagne en fête, pétillait dans nos cœurs,
Nos promesses sacrées, pendues au firmament,
Chuchotaient des secrets scellés par nos serments.
À un baiser de toi, vibrant avec émoi,
Ton regard dans le mien n'y voyait que le tien.
Et puis tu es partie, tutoyer le bon dieu,
Lui parler de la nuit de notre ultime adieu.
Je te pleure Colombine, je suis le Pierrot fou,
Qui vivait dans l'abîme de tes beaux yeux si doux,
Je te voulais la page et moi ton seul message,
Je ne suis que la plume de ma grande amertume.
Mon cœur est encore seul, perdu dans ses pensées,
La larme est le linceul de mon âme blessée,
Et je me meurs ce soir, dans un dernier soupir,
Pour un nouveau départ, au bras de ton sourire.
Shovnigorath
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“L'homme est un animal domestique, l'animal est un homme libre” (Shovnigorath) 
