Adam et Ève. (Fable)
Adam et Ève
(Fable)
Il est un absolu que nul ne peut connaître,
Qui n’a été écrit que par la main de Dieu,
Il parle de vertu et de ce nouvel être
Qui découvre la vie entre les mains du feu...
Et ce premier matin accueillit ses promesses,
De fruits pleins de questions qui allaient le hanter,
La beauté du jardin était enchanteresse,
Mais les quatre saisons étaient des cavaliers...
Et le second matin il vit à ses côtés,
Une divinité apparue sans racines,
Il emprunta sa main pour l’orner d’un baiser,
Faisant de ce tribu une offre gourgandine...
Quand vint la troisième aube un serpent persifla,
Révélant l’interdit qui pendait sur cet arbre,
Provoquant la ribaude et son ami béat,
Pour découvrir la vie sous les yeux de la barbe...
Le lendemain matin réveilla leur conscience,
Et de leur nudité ils devinrent affranchis,
Alors levant les mains ils se firent silence,
Pour être pardonnés d’avoir croqué le fruit...
Et au cinquième jour, ce beau jardin secret,
Transformant l’innocence en sentiment de honte,
Abrita leurs atours de feuilles asséchées
Éveillant méfiance et relevés de comptes...
Et vint le sixième jour engrossé de familles,
Et le premier péché par la main d’un rebelle,
Une mort sans humour et sans cérémonie,
Qui verra se lever Caïn contre l’Abel...
Nous voilà aujourd’hui , en septième matin,
Nous avons progressé dans l’excès des colères,
Nous détruisons des vies, nous ignorons demain,
Et nous avons changé cette pomme en chimères...
Shovnigorath 07022020
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“L'homme est un animal domestique, l'animal est un homme libre†(Shovnigorath)