Ma main d'ambre tresse l'ombre
D'un train qui défile, en plein ciel
Le temps s'extrait en nombres
De la tête d'un mateur substantiel.
L'araignée pend son fil au cœur
Perçant l'écrit volatil du silence
Je dors et les regards ont peur
Du reflet inconstant de l'absence.
Traine la rue, en un vent poussiéreux
De la raison qui s'étire, au compteur
Où je reviens, au sang d'un lieu
D'une remarque au sujet des censeurs.
Plus fort, en corps, de la réalité
La lumière déchire le rêve, fractal
Sur la parvis d'un soleil fatigué
Derrière l'arbre qui cache l'animal.
Je traverse la pensée d'un autre
Qui s'attache à ne rien retenir
Un rire, fou, celui qui est nôtre
Lorsque meurt la voix de l'avenir...
Hubix.
----------------
bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...